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Lot n° 619

Henri Jean Guillaume Martin (1860 Toulouse - Labastide-du-Vert...

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Henri Jean Guillaume Martin (1860 Toulouse - Labastide-du-Vert 1943), Le Port de Collioure. Huile sur toile. (Vers 1930). Env. 78 x 100,5 cm. Signé en bas à gauche. - Motif choisi à plusieurs reprises par Martin, également peint par Derain, Matisse et Signac - Palette de couleurs virtuose dans le style pointilliste - Henri Martin travaille magistralement la lumière du soleil qui se lève de la mer A Collioure, la ville tout au sud de la France, près de la frontière espagnole, le soleil se lève. Le port est encore dans la pénombre, mais le vieux phare se dessine déjà nettement dans le ciel sans nuages. Selon la légende, la tour a été construite par les Maures et date du 13e siècle. D'abord utilisée comme phare, elle devient à partir du XVIIe siècle la tour de l'église Notre-Dame-des-Anges qui en fait partie. Au début du 20e siècle, la petite ville de Collioure est un lieu de prédilection pour les artistes. Les grands noms de la peinture y trouvent l'inspiration dans la lumière. La tour de l'ancienne église fortifiée se retrouve par la suite dans de nombreuses toiles, comme celles d'André Derain et d'Henri Matisse. Henri Martin arrive à Collioure en 1923 et s'y installe. Il consacre plusieurs toiles à la tour et au port qui l'entoure, dans lesquelles il capte les variations de lumière au fil de la journée et de l'année et fait preuve d'une grande maîtrise. On y voit comment, imperturbable face aux travaux de ses collègues artistes, il restitue sa propre vision artistique du monde. Henri Martin parvient à faire ressortir l'ambiance colorée de manière poétique à l'aide de nombreux petits points de couleur, dans l'esprit du pointillisme : Le soleil n'est pas encore visible, la tour se reflète dans l'eau légèrement agitée du port, les premiers pêcheurs sont occupés à leur travail sur l'un des bateaux encore amarrés - le tableau respire à la fois le calme matinal et le départ laborieux. Son fils, l'artiste Jacques Martin-Ferrières, remarque dans une monographie sur Martin parue en 1967 la capacité de son père à restituer harmonieusement les scènes représentées dans leurs ambiances lumineuses respectives avec des couleurs sourdes. (Cf. Jacques Martin-Ferrières, Henri Martin, Paris 1967, p. 42). Collection Vally Sabarsky (1902-2002), New York ; Taxation : Impôt sur la différence plus 7% (VAT : Margin Scheme (non EU)).

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