CAMUS Albert (1913-1960).
L.A.S. « Albert Camus », Le Panelier (Haute-Loire) 6 septembre [1942], à Raymond QUENEAU aux éditions Gallimard ; 1 page oblong in-12 sur carte postale avec adresses au dos.
Belle lettre littéraire sur Pierrot mon ami.
Il remercie Queneau de son livre, qu'il a lu d'un trait avant de le reprendre avec plaisir... « Je crois que vous avez raison de vouloir appeler votre livre un poème. Il fait penser aussi aux compositions admirables des Flamands ou, plus près de nous, aux mascarades de James Ensor. Vous excellez dans le “fantastique naturel” : personnages lunaires, foires, belluaires, monstres et fakirs, le tout jeté dans les arrondissements de Paris. Parce qu'il y a aussi Paris et sans lui on ne comprendrait pas votre œuvre. Je pense ici à Odile que j'ai beaucoup aimé. Est-ce encore à cause de Paris ? Vos livres, malgré les apparences, ne sont pas gais. Ils racontent presque tous des échecs. Ce sont des féeries vraies et mélancoliques »...
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