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Lot n° 11

Ernesto de Fiori

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Ernesto de Fiori Américaine 1924 En bronze. Hauteur 118,5 cm. Gravé, monogrammé et daté 'I E. d. F. 24' sur la plinthe. Probablement une pièce unique. Fonte du vivant de l'artiste. - Patine noire. Provenance Collection privée du nord de l'Allemagne ; depuis, dans la famille. Expositions Berlin 1925 (Akademie der Künste), exposition d'automne avec exposition collective de Fiori ; Düsseldorf 1925 (Kunstpalast), Große Kunstausstellung der Jubiläumsausstellungen ; Berlin 1992 (Georg-Kolbe-Museum), Ernesto de Fiori. L'œuvre plastique 1911 - 1936, cat. No. 33 a. ; Zurich 1931 (Kunsthaus), Exposition internationale, plastique Littérature Gustav Eugen Diehl (éd.), Ernesto de Fiori, Berlin 1926, op. 31 ; Beatrice Vierneisel, 'Die Engländerin'. Eine Bronzeplastik von Ernesto de Fiori, Berlin 1989, avec ill. ; Mayra Laudanna, Ernesto de Fiori, São Paulo 2003, ill. p. 188 Haute, mince, des formes de garçon et vêtue uniquement de talons hauts - c'est ainsi que le sculpteur italo-autrichien Ernesto de Fiori interprétait l'image de la femme moderne. Contrairement à Aristide Maillol, il a créé un nouveau type de femme, sportive, active et sûre d'elle. La grande sculpture "Américaine" de De Fiori a été créée en 1924 en relation avec les sculptures "Flâneuse" et "Anglaise". Les trois figures sont apparentées par leur type, leur attitude, leur coiffure et leur équipement et révèlent l'influence de la photographie de mode et de l'industrie cinématographique américaine de l'époque. A la question de savoir selon quels principes de Fiori créait ses personnages, il répondait : "Mon principe est grec, pas ma sensibilité. [...] Ma sensibilité est moderne et européenne [...]". (cité d'après : Beatrice Vierneisel, Alfred Flechtheim et Ernesto de Fiori, in : Sprung in den Raum, Wädenswil 2017, p. 199). L'"Américaine" est née à un moment de l'œuvre de de Fiori où les premiers succès artistiques commençaient à se faire sentir. Le galeriste Alfred Flechtheim, qui avait fait la connaissance du sculpteur par l'intermédiaire du couple Carl et Thea Sternheim en 1913, y a contribué de manière déterminante. Pour Hermann von Wedderkop, collaborateur de longue date de Flechtheim, l'"Anglaise" et ses deux "sœurs" représentaient "la quintessence de son art, de ses convictions artistiques - elle est le type qu'aime ce swell [type grandiose] - dur, mince, âpre, ferme, esquissé par les lignes les plus délicates [...]". (cité d'après Ernesto de Fiori, cat. d'exposition 1992, p. 78). Selon toute vraisemblance, la présente fonte du vivant de l'artiste est une pièce unique. Au-delà de la version en bronze, il n'existait qu'un moulage en pierre, dont on ignore aujourd'hui où il se trouve.

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