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Lot n° 18

THOMAS COUTURE (Senlis 1815 - Villiers-le-Bel...

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THOMAS COUTURE (Senlis 1815 - Villiers-le-Bel 1879) Projet de plafond pour l’Opera Comique avec des figures allégoriques Plume et encre noire, lavis brun sur traits de crayon noir et rehauts de gouache blanche Diamètre 45cm Insolé, rousseurs et petites taches Annotations au verso : « étude pour le plafond de la salle des états (Tuileries/) T.C) Cartel en bas au centre du montage « T.Couture » « Dans un courrier daté du 14 février 1857, le peintre danois Lorenz Frølich (1820-1908), décline la proposition de son ancien maître qui lui demande de l’aider à réaliser un plafond à coupole pour l’Opéra-Comique. Il n’y a pas de trace de commande officielle, cependant Couture est un proche d’Emile Perrin, directeur de l’Opéra-Comique depuis 1848. Ils se sont rencontrés dans l’atelier de Gros ou de Delaroche, mais Perrin a rapidement abandonné la peinture pour se tourner vers la critique et le théâtre. Emile Perrin quitte sa fonction en novembre 1857, ce qui peut expliquer l’abandon de ce projet. Notre dessin concerne bien à un éventuel projet en lien avec la musique. Il comporte quatre vignettes avec des sujets allégoriques de la musique : un concert d’Anges sans Sainte Cécile, mais dont tout rappelle les poncifs attachés à cette figure depuis la fin du XVe siècle avec le petit orgue positif ; une évocation des Trompettes de Jéricho ; un Apollon entouré de divers musiciens ; un Ménestrel avec un luth. Chacune de ces scènes coïncide aux quatre dessins préparatoires, publiés par Albert Boime, qui étaient dans la collection des descendants de Frølich et qui devait probablement illustrer le courrier qu’avait envoyé Couture à son ancien élève. (voir : A. Boime, « Thomas Couture and the eclectic vision », Yale university Press, New Haven and London, , 1980, p.537-539, fig.XIV.56-60 repr.) On peut également rapprocher notre dessin d’un autre projet de plafond dit pour l’Opéra-Comique daté de 1857, conservé au Metropolitan Museum of Art, New York, mais qui diverge significativement des études envoyées au Danemark et du notre. Dans cette perspective, l’annotation au verso, probablement plus tardive, semble ne pas correspondre à la destination de notre feuille. ». Nous remercions M. Thierry Cazaux qui nous a aimablement confirmé l’authenticité de ce dessin après un examen de visu.

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