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Boîtes et caves à cigares

Publié le , par Dimitri Joannides

Il en est du cigare comme de l’opium : celui qui commence a du mal à s’arrêter. Raison de plus pour conserver cet agréable vice à l’abri des regards indiscrets...

Boîte à cigares en argent ciselé et intérieur en vermeil, Saint-Pétersbourg, 1881,... Boîtes et caves à cigares

Boîte à cigares en argent ciselé et intérieur en vermeil, Saint-Pétersbourg, 1881, 14,5 x 10,5 x 6,5 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 14 décembre 2010. Eve SVV. Cabinet Serret-Portier.
6 692 € frais compris

On sait que le compositeur et musicien Franz Liszt parcourait l’Europe d’une salle de concert à l’autre sans jamais se séparer de plusieurs caisses de cèdre à double paroi dans laquelle il conservait ses cigares. L’exemple donné par cette célébrité ne pouvait qu’aider à faire passer cette plante médicinale au rang d’herbe à fumer. Dieu, un fumeur de havane ? Le cigare ? Un art de vivre vous diront les fumeurs, en général des amateurs respectueux des traditions et collectionneurs de multiples accessoires. Que n’a-t-on déployé comme trésors d’imagination pour cette insignifiante quantité de débris de tabac – la tripe – enroulée dans un fragment de feuille – la chemise – et liée par la torsion d’une des extrémités. On s’accorde à penser que c’est Christophe Colomb qui, le premier, rapporta le tabac après sa découverte du Nouveau Monde en 1492. Même si, très tôt, les marins prirent l’habitude de le fumer, ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que le mot cigare apparut. Emprunté au maya «sikar» ou «segar»,…
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