Réinventant la tradition classique du paysage, Hiroshige prend la route pour fixer les traits de ce «monde flottant» dont il tire deux séries qui captiveront l’Occident.
Ando Hiroshige, Scène de neige, série des 53 stations du Tôkaidô, 38e station, 1840, éditeur Sanoki, 15,5 x 20,8 cm. Vendu avec une vue de la la 27e station. Paris, Drouot, 16 septembre 2010. Pierre Bergé SVV & Associés. M. Sawers. 744 € frais compris.
Ando Hiroshige, Scène de neige, série des 53 stations du Tôkaidô, 38e station, 1840, éditeur Sanoki, 15,5 x 20,8 cm. Vendu avec une vue de la la 27e station. Paris, Drouot, 16 septembre 2010. Pierre Bergé SVV & Associés. M. Sawers. 744 € frais compris.
Ses estampes ont durablement façonné notre imaginaire occidental sur le Japon, et ouvert la voie, en Europe, à un bouleversement des canons esthétiques. Hiroshige (1797-1858) a très largement contribué à la vague du japonisme qui a déferlé sur notre continent, et particulièrement en France, après l’Exposition universelle de 1867 et l’ouverture du Japon sous l’ère Meiji. On le sait, ces perspectives et ces lignes nouvelles séduisent rapidement nombre d’esprits fins et d’artistes qui se fournissent notamment à Paris chez les marchands Hayashi et Bing. Les impressionnistes – Monet possède 250 estampes – suivis des nabis y seront ô combien sensibles, à l’instar de Vincent Van Gogh dont le travail, écrira-t-il, «se construit pour ainsi dire sur les Japonais».…
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