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La moderne Creil et Montereau

Publié le , par Stéphanie Perris
Une faïence fine, un décor imprimé, une imagerie du XIXe, "Creil et Montereau" affiche une cote stable.
Partie de service en faïence à décor en camaïeu bleu de bouquets de fleurs et rinceaux... La moderne Creil et Montereau
Partie de service en faïence à décor en camaïeu bleu de bouquets de fleurs et rinceaux dit Flora.
3 000 €.
Paris Drouot, 12 juin 2003, Pescheteau-Badin.
L’histoire de la manufacture de Creil et Montereau se confond avec celle de deux rivales ayant choisi de s’unir le 1er avril 1840, par l’entremise du directeur de Creil, Saint-Cricq-Casaux, fidèle à une politique de rapprochement menée dès 1819. Après des années de rivalités, lors des Expositions des produits de l’industrie notamment où les deux établissements sont en compétition, Creil et Montereau forment désormais une seule et même société où tout secret de fabrication n’a plus de raison d’être. L’aînée, Montereau, voit le jour en 1745 : François Mazois, associé à Jacques Capelle, fondent cette manufacture avec l’objectif de concurrencer les célèbres faïences anglaises dites Queens’ware. En 1775, elle prend le titre de "manufacture de la reine", une appellation qui a donné son nom au célèbre décor peint "herborisé" dit "deuil à la reine", entre 1803 et 1804. La cadette, Creil, est créée en 1774 grâce à l’Anglais Stone et Coquerel. Sous la direction de Saint-Cricq-Casaux, elle se hisse sur le devant de la scène avec, parmi ses adeptes, la duchesse d’Angoulême en personne. Dès 1819, elle obtient une médaille d’argent et, quelques années plus tard, décroche l’or. En 1840, les deux rivales s’unissent pour le meilleur et pour le pire... le meilleur jusqu’en 1895. Sous…
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