Gazette Drouot logo print

Dans la sphère de l'art géométrique

Publié le , par Dimitri Joannides

Abstrait, concret, suprématisme, construit... Comment ne pas se perdre sur le chemin de l’art géométrique ? Quelques repères pour mieux saisir un marché toujours d’actualité.

Albert Gleizes (1881-1953), Composition, 1916, encre et huile sur papier, 22 x 15 cm.Paris,... Dans la sphère de l'art géométrique
Albert Gleizes (1881-1953), Composition, 1916, encre et huile sur papier, 22 x 15 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 30 janvier 2008. Blanchet & Associés SVV, Mme Varichon.
35 486 € frais compris
L’art géométrique trouve ses origines vers 1900 avec le mouvement des «petits carreaux», puis le cubisme à partir de 1907, Marinetti, Kandinsky, Malevitch... Le doute n’était plus possible, cette tendance avait un sens, donc un grand avenir et, de facto, un marché ! Tout au long du XXe siècle, en effet, des mouvements épigones fleurirent, à tel point qu’aujourd’hui les arts graphiques et sculptures géométriques sont incontournables en salle des ventes. Pour les puristes, cette spécialité se subdivise en trois grandes tendances : l’art construit, l’art concret et l’art géométrique stricto sensu. Prix élevés des raretés La première de ces tendances, l’art construit, englobe des courants majeurs du XXe siècle dont le propos était basé sur une élaboration et une conception géométrisées – non encore géométrique – de la peinture. L’art construit s’est par la suite fondu dans les constructivismes européens jusqu’à l’art constructif de Vasarely et Georges Rickey. Devenues les Tables de la Loi de l’art moderne, les oeuvres cubistes ont quasiment disparu du marché, poussant…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous