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Pupitres et lutrins

Publié le , par Dimitri Joannides

Depuis le haut Moyen Âge, tous les lieux de culte ont besoin de ces meubles pour célébrer les offices.

Lutrin «aigle» en bois orné de niches, têtes d’angelot, enroulements, têtes de séraphin... Pupitres et lutrins
Lutrin «aigle» en bois orné de niches, têtes d’angelot, enroulements, têtes de séraphin et sphinges, h. 192 cm, fin du XVIe siècle.
Paris Drouot, 5 décembre 2008. Beaussant - Lefevre SVV.
MM. Bacot et de Lencquesaing.

5 833 € frais compris.
Alors que le pupitre est spécifiquement dédié à la lecture des Évangiles en public, le lutrin est le nom donné au meuble destiné à recevoir les livres de chœur. Les artisans du Moyen Âge et des siècles suivants ont brillé par leur inventivité dans la réalisation de ce type d’ouvrage. Il n’est guère étonnant d’en retrouver tout d’abord dans lieux de culte de toutes les confessions. Le pupitre est un petit meuble en forme de plan incliné, monté ou non sur un pied, sur lequel on pose, à hauteur de vue, un livre liturgique. D’un caractère évidemment utilitaire, il se situe pourtant au-delà d’un simple repose-livre. Pour les modèles montés sur pied, on parle le plus souvent de «légile», de «lutrin» ou encore d’«ambon». Des utilités bien définies Dans la plupart des églises françaises, le pupitre est ordinairement mobile, pouvant servir d’abord à la lecture de l’épître, puis à celle de l’évangile. Il se transporte donc, pour ce double usage, d’un côté à l’autre du sanctuaire. Le lutrin, au contraire, est presque toujours fixe et placé au milieu du chœur. L’un et l’autre…
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