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Splendeur des mingqi

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Petit peuple des tombes de la Chine ancienne, il sont une image figée mais réaliste d’une civilisation disparue.

Chariot tiré par un buffle, début de la dynastie Tang, VIIe siècle, h. 25, l. 44 cm.Paris,... Splendeur des mingqi

Chariot tiré par un buffle, début de la dynastie Tang, VIIe siècle, h. 25, l. 44 cm.
Paris, Drouot-Richelieu, 18 octobre 2009. Enchères Rives Gauche SVV. M. Barrère.
4 835 € frais compris

Après une longue période de chaos au cours de laquelle les différents royaumes combattent pour l’hégémonie, les Qin défont leurs adversaires les uns après les autres et réalisent, en 221 av. J.-C., l’unification du territoire. Leur roi prend le titre de Shi huangdi, littéralement «premier souverain empereur». Ainsi naît l’Empire chinois, qui ne prendra fin qu’en 1911. Initiateur de réformes et de réalisations gigantesques – c’est à cette époque que sont construits les premiers tronçons de la Grande Muraille –, l’empereur, obsédé par la peur de la mort, se fait bâtir un mausolée. Des fouilles menées à ses abords permettent d’aboutir, en mars 1974, à ce qui constitue l’une des découvertes archéologiques les plus fabuleuses du XXe siècle. Il s’agit ni plus ni moins des guerriers reproduisant l’armée fameuse, l’instrument du pouvoir de l’empereur, qui devait continuer de le protéger dans l’au-delà. L’usage des sacrifices humains des dynasties Shang et Zhou disparaît, remplacé par des statues d’argile. Les premiers mingqi sont nés. Si leur utilisation va se généraliser au cours des siècles…
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