Élément de parure du vêtement japonais traditionnel, ces mini-sculptures affichent une cote stable voire ascendante pour les pièces de qualité..
Un netsuke représentant Shôki luttant avec un Oni, soit un morceau de sculpture de 13 cm de haut adjugé 127 375 euros frais compris ! Avec ce résultat, la première enchère à six chiffres, en euros, de son histoire pour un netsuke, la France, par le biais de la maison de vente Lombrail et Teucquam rivalisait en mars dernier avec les places internationales comme Londres, leader du marché. Depuis les années 80 en effet, la cité anglaise enregistre sur ces menus objets japonais utilisés comme parure de vêtement les meilleurs résultats. Rappelons qu’en mai 1990, le record mondial pour un netsuke du XVIIIe siècle figurant un cheval était décroché à 154 000 £ soit 275 365 euros. Avec le résultat de La Varenne, la France rejoint donc le peloton de tête, les ventes parisiennes désormais coutumières des enchères à cinq chiffres confirmant la bonne tenue générale du marché français. Plus communément, selon l’expert Thierry Portier, les netsuke se négocient entre 100 et 3 000 euros. Paris fut d’ailleurs l’une des premières villes européennes à s’intéresser aux arts japonais. Aux dires du marchand Hayashi Tadamasa s’adressant à l’un des frères Goncourt, «il n’y avait que les collectionneurs parisiens pour les choses délicates du Japon».…
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