Si les classiques tel Atget restent des valeurs sûres, l’attention se déplace vers les plasticiens. Le marché reste prudent, comme le montre le cas de Nan Goldin.
Eugène Atget, Coiffeur à la Villette, vers 1900, tirage albuminé, paru dans Arts et Métiers graphiques du 15 mars 1930, tampon, titré au crayon et annotations à l’encre au dos, 17,8 x 22,9 cm. Paris, Drouot, 23 mai 2007. Yann Le Mouël. Mme Esders. 20 400 € frais compris
Eugène Atget, Coiffeur à la Villette, vers 1900, tirage albuminé, paru dans Arts et Métiers graphiques du 15 mars 1930, tampon, titré au crayon et annotations à l’encre au dos, 17,8 x 22,9 cm. Paris, Drouot, 23 mai 2007. Yann Le Mouël. Mme Esders. 20 400 € frais compris
Depuis qu’en février 2007 99 Cent II d’Andreas Gursky, de 2001, a remporté avec 2,4 M€ le titre de cliché le plus cher au monde chez Sotheby’s Londres – détrônant une «antiquité» d’Edward Steichen, The Pond-Moonlight, de 1904, ayant obtenu 2,1 M€ l’année précédente –, les regards se tournent à nouveau vers la photographie plasticienne. Vers ces artistes contemporains «qui ont décidé d’utiliser la photographie pour s’exprimer, au même titre que d’autres la peinture...», résume, minimaliste, l’expert Viviane Esders, qui a exposé en sa galerie dans les années 1980 Mapplethorpe et Wegman. Seuls les historiens de la photo actuelle (1) s’évertuent à inventorier les voies empruntées par l’avant-garde photographique vers 1990 : exploration du banal et de l’intime, esthétique de l’idiotie, objectivisme issu de l’école de Düsseldorf – celle des Becher –, retour au documentaire... La définition courante, «artiste utilisant la photographie…
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