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La photo plasticienne dans les pas de l'art contemporain

Publié le , par Alexandre Crochet

Si les classiques tel Atget restent des valeurs sûres, l’attention se déplace vers les plasticiens. Le marché reste prudent, comme le montre le cas de Nan Goldin.

Eugène Atget, Coiffeur à la Villette, vers 1900, tirage albuminé, paru dans Arts... La photo plasticienne dans les pas de l'art contemporain
Eugène Atget, Coiffeur à la Villette, vers 1900, tirage albuminé, paru dans Arts et Métiers graphiques du 15 mars 1930, tampon, titré au crayon et annotations à l’encre au dos, 17,8 x 22,9 cm.
Paris, Drouot, 23 mai 2007. Yann Le Mouël. Mme Esders.
20 400 € frais compris
Depuis qu’en février 2007 99 Cent II d’Andreas Gursky, de 2001, a remporté avec 2,4 M€ le titre de cliché le plus cher au monde chez Sotheby’s Londres – détrônant une «antiquité» d’Edward Steichen, The Pond-Moonlight, de 1904, ayant obtenu 2,1 M€ l’année précédente –, les regards se tournent à nouveau vers la photographie plasticienne. Vers ces artistes contemporains «qui ont décidé d’utiliser la photographie pour s’exprimer, au même titre que d’autres la peinture...», résume, minimaliste, l’expert Viviane Esders, qui a exposé en sa galerie dans les années 1980 Mapplethorpe et Wegman. Seuls les historiens de la photo actuelle (1) s’évertuent à inventorier les voies empruntées par l’avant-garde photographique vers 1990 : exploration du banal et de l’intime, esthétique de l’idiotie, objectivisme issu de l’école de Düsseldorf – celle des Becher –, retour au documentaire... La définition courante, «artiste utilisant la photographie…
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