Un matériau fragile mais un marché solide, en bonne santé même : les pièces anciennes trouvent sur la scène parisienne un nouveau débouché...
La France vole la vedette à ses cousines européennes... Depuis quelques saisons maintenant, la scène parisienne s’affiche comme le nouveau théâtre du marché du verre ancien, jusque-là spécialité anglaise ou allemande voire hollandaise. Pour preuve, le succès des dernières vacations, celui de la dispersion Seagram, le 15 mars dernier chez Artcurial, et la fréquence des rendez-vous, deux ventes annuelles chez Bailly-Pommery dont celle du 10 décembre 2004 qui a remporté 574 000 euros pour 186 lots présentés. Cette vacation a d’ailleurs créé, aux dires de l’expert Sylvie Lhermite, une réelle émulation. Depuis, précise-t- elle les maisons de ventes regardent le verre d’une autre façon. Elles n’hésitent plus désormais à dédier partie ou tout d’un catalogue à cet art raffiné, catalogue dont l’essentiel des pages est consacré aux verres d’usage et de prestige produits entre le XIIIe et le XVIIIe siècle voire au XIXe siècle.…
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