Notre calendrier des enchères recense les ventes à venir en France et à l'étranger, triées par date, lieu de vente, maison de ventes et/ou spécialité. Vous pourrez y retrouver les catalogues et accéder directement à la vente grace au bouton "Enchérir". A consulter également à partir de cette page les articles publiés par le magazine en lien avec chaque vente.
La grâce des Trois Saintes Femmes , ou Les Trois Marie , de Jacques Bellange, inaugure cette vente d’estampes avec une superbe épreuve sur vergé mince, réalisée vers 1610 (12 000/15 000 €). D’autres eaux-fortes mettront Rembrandt Harmenszoon Van Rijn en lumière, comme une brillante épreuve du Sacrifice d’Abraham , en 1655 (25 000/30 000 €), ou Le Triomphe de Mardochée daté vers 1641, où l'on remarque la représentation d'un temple circulaire inhabituel chez l’artiste (environ 11 000 €). Changement de style avec un bois gravé de Félix Vallotton, titré Le Bain en 1894 (12 000/15 000 €). Place aux couleurs fraîches et vives avec Mary Cassatt et son épreuve d’essai à l’aquatinte pour Under the Horse Chestnut Tree, montrant la tendresse d’une mère pour son enfant, en 1896-1897 (6 000/8 000 €).
Articles avant-vente
Les trois inconnues de Jacques Bellange
Qui sont donc les trois figures féminines de cette eau-forte sur vergé mince (19,3 x 31,6 cm), réalisée...Lire la suite
Classique quant aux artistes dont sont proposées les œuvres, cette dispersion pourrait être l'occasion de belles batailles d'enchères et même de sympathiques découvertes. Tel est le cas du grand (206 x 114 cm) Portrait de Madame Jeanne Graciet, épouse Gompel, 1923 de Denis Etcheverry (1867-1950), présenté au Salon des artistes français aux Champs-Élysées cette même année. 6 000/8 000 € sont demandés de la représentation de ce personnage tout de noir vêtu, le regard scrutant le spectateur, et dominant un paysage montagneux. Si les œuvres de Jean Souverbie sont nombreuses sous le marteau, cette gouache et encre La Musique est une étude pour la fresque du Palais de Chaillot vers 1936-1937 et provient de la famille de l'artiste (80 000/120 000 €). Peintre de l'eau par excellence, Albert Marquet saura séduire avec une vue de Paris, les quais de l'Hôtel de Ville et l'église Saint-Gervais sous la neige (vers 1928-1929) (100 000/150 000 €), quand Auguste Renoir nous conduit au Village d'Essoyes dans l'Aube où il posséda une maison (40 000/50 000 €), et Henri Lebasque dans le Midi, Saint-Tropez, femme et enfants au soleil (vers 1909, 40 000/60 000 €). De Suzanne Valadon, un séduisant Vase de fleurs daté 1922, ayant fait partie de la collection du docteur Alexandre Roudinesco (acquis directement auprès de l'artiste), nécessitera 25 000/30 000 €.
Articles avant-vente
L'hiver à Paris avec Albert Marquet
Cette vue des quais de la capitale est caractéristiqueLire la suite
Esthétiques, curieuses ou rares, les œuvres de la collection de Jean Roudillon rendent hommage à son œil expert. Coup de cœur de la Gazette 21 (page 30), un masque fétiche en or, du Ghana ou de Côte d’Ivoire, changera de collection autour de 7 000/8 000 €. Si un masque zaouli de Côte d’Ivoire est attendu entre 150 000 et 200 000 €, d’autres raretés seront plus accessibles, à l'image d'un récipient ipu ehi des îles Marquises, fabriqué dans une noix de coco à décor gravé (2 500/3 500 €).
Articles avant-vente
Un masque africain en or comme un fétiche
Jean Roudillon, collectionneur d’instinct, a conservéLire la suite
Que ce soit pour garder la mémoire des étapes jalonnant la construction d'un bâtiment ou pour promouvoir la réalisation de projets onéreux, la tradition qui consiste à documenter l'architecture par la photographie se met progressivement en place dans la seconde moitié du XIX e siècle. Le chantier du nouvel opéra de Paris représente en 1861 un jalon important dans l'élaboration de ce rapport particulier qu'entretiennent photographie et architecture. Vedette de cette dispersion, une archive importante et unique se composant des négatifs originaux largement retouchés par Louis-Émile Durandelle (1839-1917) est parvenue jusqu'à nous quasi intacte (plus de 100 des 115 vues qui constituent les albums y sont présentes). Jointe à cet ensemble, une suite de 57 plaques de verre négatives du studio Chevojon raconte les travaux de modernisation de l'opéra parisien, vers 1936. Une somme pour laquelle il faudra batailler à hauteur de 60 000/80 000 €. Après la rive droite, la rive gauche… 30 000/40 000 € sont espérés d'une vue de la tour Eiffel (épreuve pigmentaire de 2015) de Vik Muniz. 15 000/20 000 € et 10 000/15 000 € enfin pourraient récompenser respectivement un album sur Constantinople des frères Abdullah (37 épreuves sur papier salé albuminé), vers 1863-1865 et un recueil de 130 épreuves sur papier albuminé sur la Cochinchine, le Japon et la Chine (1860-1866), fruit de la collaboration de Pierre-Joseph Rossier, Émile Gsell, Auguste Sattler et Felice Beato.
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