Correspondance de 4 lettres autographes signées adressées au gouverneur de Barcelone le général Maurice Mathieu. [Barcelone], 1812-1813. Belles lettres d'exil sur son retour en France, sur l'empereur, sur le futur baron Louis Gros. Princesse du sang, femme libre et républicaine, Louise Marie-Thérèse Bathilde d'Orléans (1750-1822) fut la soeur de Philippe-Égalité, la mère du duc d'Enghien, une duchesse de Bourbon et la dernière princesse de Condé. Femme d'une grande liberté d'esprit, elle se sépara dès 1780 de son mari le prince de Condé, et s'adonna au mysticisme et à l'occultisme. D'opinion libérale, elle se montra favorable à la Révolution mais fut retenue en captivité sous la Terreur. Libérée en 1795, elle fut bannie de France en 1797 tandis que le Directoire vendait son palais de l'Élysée comme bien national. Elle se réfugia alors en Espagne avec sa belle-soeur la duchesse d'Orléans. Bien que favorable à Bonaparte, elle eut la douleur de voir son fils le duc d'Enghien exécuté et ne put rentrer en France qu'en 1814. Joint, une lettre signée du duc de Rovigo, ministre de la Police générale, adressée également au général Mathieu, lui indiquant, au sujet de la princesse de Condé et de la duchesse d'Orléans, que «... Sa Majesté les autorise à continuer de séjourner à Barcelone...» (Paris, 24 avril 1812)
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