Lettre autographe signée à Élie Faure. [Paris], 2 juillet 1902. 2 pp. in-12, enveloppe. « J'aurais dû déjà vous écrire, vous dire l'émotion que j'éprouve devant une âme jeune et forte comme la vôtre... J'ai eu L'Aurore de ce matin et j'y retrouve la nouvelle preuve de votre sympathie si généreuse. Je voudrais mériter ce que vous dites. Je sais que vous indiquez le sujet de mes aspirations, et cela me réjouit. Comme aussi je m'intéresse à l'esprit fécond de votre pensée sur les artistes. Répandre les quelques vérités essentielles, montrer à l'homme quel doit être son point de départ véritable et son véritable effort, de se rapprocher, de s'unir aux forces évidentes qui nous traversent, c'est là tout un enseignement. Il justifie ceux qui en ont le sens, éveille chez les êtres de bonne volonté le désir de la vraie vie. On serait presque heureux si par l'accord avec les lois de la nature on découvrait l'accord avec soi-même.Nous causerons de tout cela, cher ami – laissez-moi vous appeler de ce titre qui indique si bien les êtres qui sont notre repos et notre désir d'action... » Eugène Carrière entretient également Élie Faure de sa santé, en évoquant l'aide que lui a apportée le médecin et biologiste Ilya Metchnikov.
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