Max JACOB (1876-1944)
Étude pour le ballet Les Sylphides de Nijinski
circa 1909
Gouache et crayon sur papier signé du monogramme sous le pied
23 x 14 cm
Provenance : > Succession Solange Schwarz (1910-2000), danseuse étoile à l’Opéra de Paris
> Collection privée, Paris
Aujourd’hui davantage connu du grand public pour ses talents d’écriture, Max Jacob fut également, sa vie durant, un peintre à part entière. Intime des grands noms de l’École de Paris, il a exercé une influence importante sur les mouvements Dada et surréaliste.
Créés en 1907 et de passage à Paris dès 1909, les Ballets russes ont fasciné les spectateur·trice· s et constitué une source d’inspiration pour les artistes. L’œuvre Les Sylphides a été représentée lors de cette première saison dans la capitale française. C’est un spectacle de danse pur, sans narration, dans lequel Vaslav Nijinski tient la vedette, vêtu d’un costume noir et blanc emblématique. On le retrouve dans l’huile sur toile La Pavlova et Nijinski de Jules Léon Flandrin, conservée au Musée d’art moderne du Havre.
Dans le Paris de 1900, Max Jacob peint à plusieurs reprises le danseur polonais, toujours à la gouache, dans ce petit format, signant de ses initiales. S’exprime ainsi le goût d’une époque pour le mouvement raffiné du ballet et de l’exotisme oriental. D’autres artistes illustres ont suivi les traces de Max Jacob : en 1912, Auguste Rodin a réalisé à son tour une statue de Nijinski restée célèbre.
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