En adoptant les conventions propres à la plupart des biennales, avec un conseil collégial et des thèmes d’actualité, cette 16e édition n’échappe pas à un certain lissage et oublie l’histoire.
Résolument tournée vers les questions environnementales contemporaines, la 16 e édition de la Biennale d’Istanbul se déploie sur trois lieux de la ville : le musée de Pera, dans le quartier de Beyoglu, le nouveau bâtiment en construction de l’Université des beaux-arts Mimar-Sinan, à Tophane, et enfin l’île de Büyükada. Très fréquentés par les Stambouliotes pendant le week-end, les trois sites font apparemment l’unanimité au sein du public local, avec une forte présence de jeunes et d’enfants. L’actualité des œuvres y est pour quelque chose, mais les lieux exercent leur magnétisme, surtout le grand bâtiment inachevé sur la rive du Bosphore, avec son chantier…
com.dsi.gazette.Article : 10375
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