En trente ans de carrière, Gabriela et Mathieu Sismann sont devenus des références pour le marché de la sculpture ancienne. En juin, ils participent pour la première fois à la Tefaf Maastricht.
Votre installation quai Voltaire en 2019 a-t-elle eu un impact sur votre façon de travailler ? Gabriela Sismann. Nous avons rejoint le quai Voltaire juste avant la pandémie, au mauvais moment malheureusement pour notre profession qui en a énormément pâti. Il a fallu résister, mais aussi apprendre à développer les outils que nous avions déjà incorporés dans notre manière de travailler, j’entends par là la vidéo, Internet, les réseaux sociaux, etc. Nous n’étions pas débutants dans ce langage-là, et je pense que nous étions mieux préparés à ce choc. Ce n’est donc pas cette nouvelle adresse qui nous a amenés à travailler différemment, mais le contexte sanitaire et économique. Par ailleurs, de façon plus globale, la manière de consommer l’art a évolué, tout comme le rapport aux galeristes et aux spécialistes. Je n’ai pas envie de dire qu’il a disparu car nous avons toujours des échanges intenses et enrichissants, mais il est moins présent qu’avant. Mathieu Sismann Si nous avons perdu le côté spontané de la personne qui se promène et pousse la porte de la galerie, et ce déjà lorsque nous étions rue de Beaune, nous récupérons des clients via Internet, les réseaux, le bouche à oreille, mais…
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