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Un Coypel pour la Dauphine

Publié le , par Carole Blumenfeld

La Mort de saint François-Xavier de Charles Coypel vient de réapparaître sur le marché de l’art français, presque trois décennies après l’acquisition par Versailles des deux autres œuvres qui décoraient l’oratoire de la Dauphine.

La Mort de saint François-Xavier, 1749, huile sur toile. Un Coypel pour la Dauphine
La Mort de saint François-Xavier, 1749, huile sur toile.
Le peintre favori de la reine Marie Lesczynscka reçoit en 1747 une commande du Dauphin pour décorer l’oratoire de son épouse Marie-Josèphe de Saxe, quelques mois après leur mariage. Sainte Piame et sa mère dans un village d’Égypte et Sainte Landrade assise auprès d’une croix instruisant les veuves et les jeunes personnes qui s’étaient mises sous sa conduite furent réalisés en 1747, et suivis deux ans plus tard par La Mort de saint François-Xavier . Si les deux premiers, mentionnés dans les inventaires jusqu’à la fin des années 1790 et concédés par l’État à la communauté des religieuses de la Charité de Versailles en 1819, furent rachetés par le château de Versailles en 1991, La Mort de Saint François-Xavier disparut très rapidement. Dans la monographie Charles-Antoine Coypel peintre du Roi (1694-1752) , publiée par Arthena en 1994, Thierry Lefrançois consacre une longue notice au tableau alors perdu et considère qu’il pourrait se confondre avec l’œuvre mentionnée dans les documents de la succession de la Dauphine : «Legs du P. Croust, cy devant confesseur de Madame la Dauphine.…
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