À l’approche de l’ouverture du 29e Salon international de la haute horlogerie, retour sur deux labels de qualité «haute horlogerie» et «Swiss made» dont Genève est le berceau.
Alain-Dominique Perrin se souvient : «Ils ne croyaient pas que l’on partirait vraiment». En cette année 1990, le président de Cartier réclamait à la foire de Bâle la création d’un secteur spécialement dédié à l’horlogerie de luxe. Sans succès. Las de la sourde oreille de ses interlocuteurs, l’homme d’affaires prend les choses en main. Dès 1991, il inaugure à Genève la première édition du Salon international de la haute horlogerie (SIHH), créé avec quatre maisons partenaires, Baume & Mercier, Piaget, Gérald Genta et Daniel Roth. «L’idée de l’appellation “haute horlogerie” m’est venue tout naturellement, puisque l’on parlait déjà de la haute joaillerie et de la haute couture, sans qu’il y ait une dénomination spécifique pour les montres de luxe», explique ce natif de Nantes. Dès le départ, la manifestation se positionne en plateforme d’affaires à laquelle seul un public…
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