Jacques Majorelle (1886-1962)

Provenant directement de la famille de Jacques Majorelle, plusieurs pièces d’importance du peintre africaniste aiguisaient les appétits, tandis que Ziem et Grigoriev jouaient aussi leur partition.

Paysages régionaux et exotiques comblaient les amateurs, signés par les plus grands artistes du XXe siècle et suivis par le bestiaire étonnant d’un certain Picasso.

La vie mystérieuse des kasbahs féodales du Haut Atlas aura intrigué Jacques Majorelle durant toute sa carrière. Pour preuve encore avec cette vue plongeante sur le village marocain d'Anemiter. 

Ce tableau inédit du chroniqueur de la vie quotidienne du Maroc ancestral était le clou d’une vente très attendue.

Arrivé en Afrique en 1917, le peintre oreintaliste a pris comme sujet favori Marrakech et ses environs. Par ses tableaux, il nous immerge dans l’animation régnant à l’entrée de la ville.

Acquise auprès de l’artiste vers 1945 et conservée depuis dans la même collection particulière en France, cette scène nous plonge dans le souk aux moutons de Marrakech, sublimé par les couleurs de Jacques Majorelle.

Le peintre orientaliste signe ici une œuvre emblématique de sa série consacrée aux kasbahs. Elle recueillait une enchère à six chiffres lors de la 5e édition de la vente « Un hiver marocain », qui totalisait 3 066 095 € fin décembre, à Marrakech.

Jacques Majorelle et Edy-Legrand montraient, avec trois de leurs œuvres, combien le royaume chérifien les avait envoûtés.

La série des siestes lascives fait partie des grands succès de Jacques Majorelle. Cet amoureux du Maroc se livre à l’exercice périlleux de la peau noire, exhibée sans artifices orientalistes.

Jacques Majorelle avec une beauté endormie et Albert Marquet sous le ciel bleu de Paris formaient un duo ensoleillé.