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« Bijoux de scène de la Comédie-Française », une exposition ayant fait l’objet de restaurations théâtrales

Publié le , par Sandrine Merle

L’École des arts joailliers a financé la remise en état d’une quarantaine de pièces présentées dans sa nouvelle exposition «Bijoux de scène de la Comédie-Française». Remarquable et unique, elle s’accompagne de recherches inédites.

La couronne portée en 1879 par la célébrissime Sarah Bernhardt dans Ruy Blas. © Coll.... « Bijoux de scène de la Comédie-Française », une exposition ayant fait l’objet de restaurations théâtrales
La couronne portée en 1879 par la célébrissime Sarah Bernhardt dans Ruy Blas.
© Coll. Comédie-Française Photo : L'École des arts joailliers - Benjamin Chelly
Attendue depuis le mois de septembre 2023, et enfin ouverte, cette exposition présentant des bijoux de scène de la Comédie-Française est culturellement précieuse à plus d’un titre. Couronnes, collier figurant l’ordre de la Toison d’or, pectoraux et bracelets, datant principalement du XIX e   siècle, ont en effet été portés par les plus grands comédiens dans les plus célèbres pièces. Parmi les plus spectaculaires figure l’exceptionnelle couronne formée par de délicates feuilles de lauriers dorées, offerte par Napoléon à Talma incarnant Néron dans Britannicus (1814). On peut aussi admirer les diadèmes de la tragédienne Rachel pour le rôle de Phèdre (1843) et la couronne de Sarah Bernhardt pour celui de la reine dans Ruy Blas (1879). Le bijou le plus récent date des années 1980, il s’agit de la coiffe portée par Martine Chevallier et Véronique Vella dans Esther (1987 et 1988). L’exposition présente également quelques bijoux personnels que les comédiens pouvaient porter sur scène.   Verre, alliage et tôle Il est quasi miraculeux de pouvoir admirer ces bijoux dans un état parfait à l’École des arts joailliers, justement installée depuis peu dans le quartier des théâtres parisiens. Ils semblent avoir très bien résisté aux traumatismes…
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