Le nouveau président du Comité français pour la sauvegarde de Venise souhaite poursuivre le travail entrepris par son prédécesseur Jérôme Zieseniss.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
J’aime beaucoup la photo et collectionne François Halard, Luciano Perna, Romain Laprade… mais j’ai surtout une affection particulière pour la peinture, classique et contemporaine, que j’ai commencé à collectionner il y a cinq ans en rencontrant, grâce à une amie galeriste, plusieurs jeunes artistes comme Ugo Schildge et Tamaris Borrelly, dans leurs ateliers.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Les marbres de la collection Torlonia au Louvre. Quelle chance de les voir à Paris !
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
L’Homme au gant du Titien, exposé au Louvre, symbole de la sprezzatura, cette désinvolture chic, décrite par Baldassare Castiglione. Et aussi parce que c’est un peu de Venise à Paris.
L’artiste qui vous touche ?
Sophie Calle. J’adore sa manière de rendre universels des sujets si intimes et personnels. Je l’avais découverte au pavillon français de la Biennale de Venise en 2007, avec son exposition « Prenez soin de vous ».
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts La Biennale ?
J’aime les deux mais évidemment mes coups de cœur sont à… la Biennale de Venise. Formidable édition 2024.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
D’abord des coups de cœur, et la peinture entre abstraction et figuration. J’ai acquis récemment des œuvres de Christine Safa, Varda Caivano ou encore Jai Chuhan.