Le réalisateur présente son nouveau documentaire, D’Artagnan et le sang des révoltés, en projection itinérante en Ardèche, sur les lieux d’une bataille sanglante ayant opposé 8 000 soldats du roi à 1 200 paysans.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Lorsque je perçois l’éclat éphémère d’une rencontre, la lumière d’un instant fugace, ou l’expression d’un corps dans une œuvre, je ressens une profonde connexion. Mais lorsque c’est la main de l’artiste qui transmet cette poésie, une émotion encore plus intense me traverse, me touchant au plus profond de mon être.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Je passe actuellement beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. J’adore explorer l’intimité des artistes en plein travail, découvrir de nouvelles émergences et m’immerger dans le mouvement de la création contemporaine.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Spontanément, je choisirais Femme en bleu lisant une lettre de Vermeer pour sa capacité à capturer l’invisible et l’intimité de la scène. Le peintre nous plonge dans un moment de la vie privée de cette femme, nous laissant deviner le contenu de la lettre sans jamais le révéler. Ce mystère, combiné à la maîtrise de la lumière et des détails, lui confère une profondeur et une émotion qui me fascinent.
L’artiste qui vous touche ?
Je suis tombé amoureux d’une des rares peintures nocturnes de Monet, Marine, effet de nuit, conservée à la National Gallery of Scotland. De loin, on pourrait presque entendre le bruit des voiles, malgré le caractère quasi abstrait du tableau.
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts La Biennale ?
Lorsque je visite une grande foire, mon premier réflexe est souvent de chercher à m’échapper. Puis je me concentre sur la recherche des trésors qui se démarquent au milieu du tumulte visuel.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Je suis particulièrement attiré par les œuvres de petit format, et l’humour joue souvent un rôle décisif dans mes choix.
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