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À Zurich, le musée Rietberg vise l’universalité

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Forte de sa spécificité pour les arts extra-européens, le musée Rietberg est exemplaire en matière d’enrichissement de son fonds aussi bien par d’importantes donations que par des achats.

Le musée Rietberg depuis le parc.© Mark Niedermann  À Zurich, le musée Rietberg vise l’universalité
Le musée Rietberg depuis le parc.
© Mark Niedermann

 
Le 2 décembre 2019 à Drouot, une peinture indo-moghole exécutée vers 1630-1631 faisait son entrée dans la cour des grands de cette spécialité (voir Gazette n°  43 du 12 décembre 2019, page  81). Le lendemain de la vente, la maison Millon communiquait sur son acquisition par un mécène étranger d’une grande discrétion, et précisait que ce dernier souhaitait l’offrir au musée Rietberg. L’occasion de chercher à en savoir un peu plus sur cet ébablissement, lové dans un parc centenaire sur les rives du lac de Zurich. Il s’agit de la plus grande collection d’arts extra-européens de la Confédération helvétique, de la plus belle aussi. Tout cela pour une jeune institution qui n’a pas encore 70  ans. «L’adolescence pour un musée», précise Johannes Beltz, son vice-directeur, mais une maturité en total contraste avec son jeune âge et de beaux principes, valorisant un art global universel. Une institution de «connaisseurship» qui a su développer une marque «musée Rietberg», car des différentes civilisations non occidentales qu’elle abrite, elle a retenu la sagesse. Au-delà des frontières Même si les collections du musée en matière de peinture indo-moghole étaient déjà d’une grande richesse, l’arrivée de cette pièce a été accueillie avec joie. Selon Johannes Beltz, qui est aussi conservateur du département d’art indien, cette Illustration…
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