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Agnès Kentish, en fer battu

Publié le , par Éric Jansen

Avec En attendant les barbares, Agnès Kentish a lancé Élizabeth Garouste et Mattia Bonetti. Elle expose aujourd’hui les créations de designers inspirés par Diego Giacometti. Entretien.

Agnès Kentish Photo : Simon Kentish Agnès Kentish, en fer battu
Agnès Kentish
Photo : Simon Kentish
On ne présente plus Diego Giacometti, dont l’œuvre est dorénavant considérée avec sérieux. Faut-il tout autant présenter Agnès Kentish ? Les amateurs de mobilier contemporain connaissent bien cette femme énergique et au franc-parler décoiffant. C’est elle qui, avec Frédéric de  Luca, créait en  1984 la galerie En attendant les barbares, entrée aujourd’hui dans l’histoire des arts décoratifs du XX e   siècle, grâce à un duo de créateurs dont la jeune femme avait deviné le potentiel  : Élizabeth Garouste et Mattia Bonetti. Trente-six ans plus tard, Agnès Kentish affiche toujours la même passion. Pour sa nouvelle exposition, elle a demandé aux designers qu’elle soutient d’évoquer la trace laissée par Diego Giacometti à travers des pièces originales. Pourquoi un hommage à Diego Giacometti  ? Il n’y a pas vraiment de date anniversaire… Vous savez, les idées me viennent dans ma baignoire. Et je vais vous dire la vérité  : je voulais surtout saluer Pierre Basse, le ferronnier de Diego, qui travaille avec moi depuis la mort de l’artiste, en  1985. C’est un homme merveilleux. Son savoir-faire est unique, pas un piétement en fer battu ne lui échappe  ! Il réalise également le maître-modèle qui sert ensuite pour le bronze, comme pour les deux guéridons…
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