Pour ses 20 ans, la Piscine de Roubaix rend grâce à l’œuvre rare du peintre russe, mystique moderne dont les saintes faces auront doté l’histoire de l’art de visages abstraits uniques en leur genre.
J’éprouvais le besoin de trouver une forme pour le visage, car j’avais compris que la grande peinture n’était possible qu’en ayant un sentiment religieux. Et ceci, je ne pouvais le rendre que par le visage humain». Ces mots d’Alexej von Jawlensky en disent long sur la place du sacré dans son œuvre patiente et discrète, retardée par une carrière militaire et longtemps éclipsée par celle de son complice Kandinsky – faute, sans doute, de discours théorique. Russe de confession orthodoxe, l’élève d’Ilya Répine veut à son tour peindre l’âme slave, par essence…
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