Pour son édition de 2017, la foire d’art contemporain de Bruxelles, qui avait bien résisté aux conséquences des attentats de l’année passée, était soumise aux incertitudes de l’élection présidentielle en France.
En 2016, la foire de Bruxelles d’art contemporain, Art Brussels, avait bénéficié d’un formidable atout en quittant le parc des expositions, sans aucun charme et excentré, où elle se tenait les années précédentes, pour les beaux entrepôts Tour et Taxis, plus proches du centre de la ville. Malgré les attentats qui avaient frappé la capitale belge quelques jours avant la foire et qui avaient entraîné des annulations de voyages parmi les collectionneurs, la manifestation avait rencontré un succès très mérité. L’édition 2017 se présentait sous de meilleurs auspices, son nouvel espace parfaitement aménagé avec ses vastes allées et ses nombreux stands de belles dimensions, le tout baigné de lumière zénithale, constituant un véritable atout. En revanche, si, lors des dernières éditions, la foire était placée sous la houlette de la commissaire Katerina Gregos, qui avait su lui donner beaucoup de tenue, le départ de celle-ci introduisait une certaine inconnue. De plus, la tenue du premier tour des élections présidentielles françaises lors du dernier jour de la foire…
com.dsi.gazette.Article : 8026
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