Après Artworks, c’est au tour de la société Artex de se lancer dans la vente de parts d’une oeuvre, avec un triptyque de Francis Bacon coté sur sa Bourse d’échange. Mais l’art peut-il vraiment se transformer en actions ?
Une œuvre d’art est-elle fraction-nable ? S’il est périlleux de découper en morceaux un tableau sans le réduire à néant, il existe d’autres façons de le diviser… pour en répartir la propriété. Loin des pratiques de petits groupes d’amateurs, d’investisseurs ou de soutien aux avant-gardes – depuis le «club» de la Peau de l’Ours au début du XX e siècle –, plusieurs sociétés se sont récemment lancées dans des opérations d’une tout autre envergure. La dernière en date ? Celle de l’Artex Stock Exchange. Le 7 mars, cette Bourse d’échange d’actions, cofondée et présidée par le prince Wenceslas de Liechtenstein, a annoncé le «succès» de l’ initial offering (la première phase de vente) d’un triptyque de Francis Bacon, Trois études pour un portrait de George Dyer (1963). L’œuvre appartient à «un grand collectionneur et financier européen connu dans ce milieu», selon Artex. Elle est proposée…
com.dsi.gazette.Article : 50185
Ce contenu est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.