Le maître de l’estampe japonaise est l’objet d’un délicat biopic fait de manques et de pleins, où la quête de la perfection passe moins par le geste que par un regard neuf.
Une carrière s’étendant sur soixante-dix années, 30 000 œuvres peintes, une reconnaissance de son vivant par-delà les océans… À l’heure du règne des séries et de l’étirement du récit, raconter la vie de Katsushika Hokusai (1760-1849) en une heure trente relève de la gageure. Un pari relevé et remporté par Hajime Hashimoto, un réalisateur encore non identifié en France. Il propose un biopic n’ayant pas grand-chose du «bio». On ne saura rien de la jeunesse de l’artiste ni de ses années de formation auprès du célèbre Katsukawa Shunsho, puis comme élève du maître Kano Yusen. Rien non plus sur son apprentissage de la peinture chinoise, de la perspective occidentale ou de…
com.dsi.gazette.Article : 43489
Ce contenu est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.