Le nouveau directeur des villas Sauber et Paloma à Monaco entend valoriser la place et l’histoire de la Principauté dans la culture méditerranéenne. Une aspiration fondée sur une vision dépolarisée du monde.
Casablanca, Paris, New York, Luxembourg, Cape Town, Marrakech, Médan… l’itinéraire sans frontière de Björn Dahlström tient presque d’un manifeste. Historien de l’art, diplômé de l’École du Louvre, créateur de cinq institutions muséales, le directeur du Nouveau Musée national de Monaco (NMNM) a succédé à Marie-Claude Beaud, en mettant à profit une pratique cosmopolite et une approche transversale de l’histoire et de la création. De l’ethnographie à la mode, de l’histoire politique à l’art contemporain, vous avez conduit des projets très différents. S’inscrivent-ils dans l’orientation que vous impulsez au Nouveau Musée national de Monaco ? En 2000, tandis que j’achevais à New York l’inventaire de la collection de Bob Wilson au Watermill Center, Marie-Claude Beaud, s’attelant alors à la préfiguration du musée d’Art moderne du Luxembourg, m’a demandé de la rejoindre. Dès lors, j’ai travaillé et me suis formé à son côté, pendant sept ans, en conduisant la programmation contemporaine du Mudam. La 50 e Biennale de Venise nous a confortés dans notre engagement, en récompensant d’un Lion d’or la plasticienne luxembourgeoise Su-Mei Tse. En fait, Bob Wilson et Marie-Claude Beaud m’ont insufflé une approche…
com.dsi.gazette.Article : 33359
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