Le timbre de la corne de brume a résonné aux docks de Londres. Avec l’annonce du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, le marché de l’art entre dans une période d’incertitude. Le paysage est contrasté. En 2003, l’Europe représentait la moitié du marché mondial ; seize ans plus tard, sa part est tombée à 27 %, essentiellement...
Le timbre de la corne de brume a résonné aux docks de Londres. Avec l’annonce du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne, le marché de l’art entre dans une période d’incertitude. Le paysage est contrasté. En 2003, l’Europe représentait la moitié du marché mondial ; seize ans plus tard, sa part est tombée à 27 %, essentiellement imputables à la Grande-Bretagne. En Allemagne, en Belgique, en Italie ou aux Pays-Bas, les ventes publiques ne brillent guère, même si ces pays comptent toujours de bons antiquaires et que la Tefaf maintient son rang. La France semble résister, grâce à son réseau de maisons de ventes, de…
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