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Catherine Monbeig Goguel, la fidélité au dessin ancien

Publié le , par Geneviève Nevejean

L’historienne de l’art aborde la figure de l’artiste collectionneur, notamment au travers du peintre de la Renaissance Giorgio Vasari.

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Charles Le Brun (1619-1690), La Nuit et l’Aurore (détail), vers 1672, dessin d’étude pour la décoration du pavillon de l’Aurore du château de Sceaux, galerie Francesca Antonacci - Damiano Lapiccirella Fine Art, Rome. DR

Catherine Monbeig Goguel mérite toutes les révérences. Peu d’écarts dans la trajectoire qui aura été la sienne. Étudiante à la Sorbonne sous l’égide d’André Chastel, elle est aux côtés de ses camarades de faculté Françoise Viatte et Arlette Sérullaz, qui deviendront conservateurs au département des arts graphiques du Louvre. À la demande d’André Chastel, Catherine Goguel inaugure le premier cours dédié aux arts graphiques dans un cadre universitaire. Elle prolongeait l’œuvre de son aînée, Roseline Bacou, pionnière elle aussi de cet enseignement, mais à l’École du Louvre. Le Toscan Giorgio Vasari (1511-1574), auquel elle consacre sa thèse de doctorat, sera l’homme virtuel de son existence. Elle collabore avec André Chastel à la traduction de ses fameuses Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes . En 2011, elle consacre encore un article au peintre italien. En approchant l’artiste à la faveur de plusieurs décennies de recherches, Catherine Goguel découvre le prodigieux collectionneur. Le Louvre est l’autre lieu qui marquera durablement la carrière de l’historienne de l’art. «Sa chance est d’avoir œuvré au Cabinet des dessins, qui est d’une extrême richesse», souligne Pierre Rosenberg,…
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