La porcelaine tendre de Chantilly, manufacture de l’Oise, séduit depuis ses premiers feux en 1730 et visiblement l’engouement n’est pas près de s’éteindre.
Manufacture de Chantilly, vers 1735-1740, magot barbu en porcelaine tendre à émail stannifère représentant Shou Lao assis sur un rocher formant pot-pourri, h. 23, l. 24,5 cm. Paris, Hôtel Drouot, 11 mars 2022. Daguerre OVV. M. Froissart. Adjugé : 338 000 €
Manufacture de Chantilly, vers 1735-1740, magot barbu en porcelaine tendre à émail stannifère représentant Shou Lao assis sur un rocher formant pot-pourri, h. 23, l. 24,5 cm. Paris, Hôtel Drouot, 11 mars 2022. Daguerre OVV. M. Froissart. Adjugé : 338 000 €
Personne ne l’avait vu venir ! Assis sur son rocher, Shou Lao affichait pourtant un sourire que seuls les vieux sages connaissant les bruits du vaste monde peuvent se permettre. On aurait dû se méfier… D’autant que le magot barbu est une pièce relevant des toutes premières années de production de la manufacture de Chantilly et fait partie des modèles les plus demandés par les collectionneurs. Son résultat de 338 000 €, un record mondial selon Cyrille Froissart, expert enthousiaste, invite à une plongée onctueuse dans le marché de la crème de la porcelaine tendre. Il faut pour cela en revenir aux années 1730. Louis-Henri, duc de Bourbon-Condé (1692-1740) et prince en son domaine, cultive une telle passion pour la porcelaine asiatique, chinoise comme japonaise, qu’il décide de l’imiter en créant sa propre manufacture. Ce qu’il faut bien assimiler à une course de fond, nourrie par…
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