Cet ancien galeriste converti à l’art consulting repense son activité en osmose avec son statut de collectionneur.
La passion élude les choix. Celle de Charles Riva détermine très tôt sa destinée lorsqu’à l’âge de 9 ans il découvre avec ses parents, à la faveur d’une croisière sur le Rhin, le musée Ludwig de Cologne. Avec la fulgurance d’un coup de foudre, l’adolescent s’enthousiasme pour les artistes pop parce qu’ils donnent une dimension artistique et monumentale à l’univers de la bande dessinée, qui lui est familier. «Là, j’ai pris conscience de mon amour de l’art.» Le terrain, il est vrai, était préparé pour être fertile. Né en 1968 à New Westminster, au Canada, d’une mère artiste et d’un père architecte d’origine italienne, Charles Riva a toujours côtoyé les artistes, hôtes réguliers de la demeure familiale. Il songe même à le devenir lorsqu’il entreprend des études de graphisme. «Puis j’ai commencé très jeune à vendre des tableaux de Nicolas de Staël et Poliakoff, et ma vocation première s’est dissipée.» En 2002, il ouvre deux galeries à New York et après sept ans de réflexion, opère une conversion en présentant sa collection à Bruxelles, dans un hôtel particulier réhabilité. Vendre certes, mais paré du statut de collectionneur ! Il prend le…
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