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Chasseurs d’Invaders : de la tesselle au pixel

Publié le , par Camille Larbey

Lancée il y a dix ans, une application proposant de photographier et collectionner les fameuses mosaïques d'Invader ne cesse de faire de nouveaux fidèles.

En dix ans d’existence, l’application FlashInvaders a comptabilisé plus de 25 millions... Chasseurs d’Invaders : de la tesselle au pixel
En dix ans d’existence, l’application FlashInvaders a comptabilisé plus de 25 millions de « flashs ».
Photo : Leïla Ben Aribi
À  première vue, ils ressemblent à de simples touristes prenant en photo les petites mosaïques colorées d’Invader. Mais à entendre la mélodie caractéristique émise par leur smartphone et à voir leur sourire en coin, on réalise qu’ils appartiennent à un groupe particulier  : les collectionneurs de «  Space Invaders  », ces petits aliens en tesselles inspirés d’un jeu vidéo des années  1980. Lancée il y a dix  ans par l'artiste français lui-même, né en 1969 et ayant choisi l’anonymat, l’application FlashInvaders propose aux utilisateurs de photographier («  flasher  ») et collectionner ses quelque 4  200  mosaïques, réparties dans quatre-vingt-trois  pays  : de Paris à Potosí, dans les Andes boliviennes, en passant par le métro new-yorkais, Mombasa ou Melbourne, le monde est leur terrain de jeu. Chaque pièce se voit attribuer par l’artiste un score de dix à cent  points, selon sa taille et son emplacement. Un classement mondial entretient la ferveur des flasheurs et flasheuses les plus assidus, et ils sont de plus en plus nombreux à se prendre au jeu  : de 100  000  utilisateurs en 2020, l’application…
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