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Collier de perles, qu’elles soient fines ou de culture, entre amour et désamour

Publié le , par Sandrine Merle

Le retour de ce bijou emblématique est régulièrement annoncé sans jamais survenir complètement. Entre mode et évolution du marché, la Gazette se penche sur son histoire fascinante.

Collier de 75 perles fines et une perle de culture, fermoir en or 18k serti d'un... Collier de perles, qu’elles soient fines ou de culture, entre amour et désamour
Collier de 75 perles fines et une perle de culture, fermoir en or 18k serti d'un diamant taille émeraude, travail français, adjugé 187 500 € par Aguttes OVV le 13 décembre 2023.
Le premier âge d’or du collier de perles remonte aux XVI e et XVII e   siècles, alors que la perle a infiniment plus de valeur que n’importe quelle pierre précieuse. Les colliers sont alors directement cousus sur les robes de Catherine et Marie de Médicis, qui en font un usage immodéré, rivalisant ainsi avec Élisabeth I. Autre période faste, le second Empire, quand la noblesse et la bourgeoisie s’enrichissent et consomment ce bijou, infiniment moins ostentatoire qu’une rivière de diamants. Aux États-Unis, on assiste au même phénomène avec les épouses de la nouvelle élite industrielle, composée de barons de la finance, de la presse et de l’industrie. Symbole d’une élégance discrète et de bon goût, le collier de perles est dans toutes les corbeilles de mariage car il constitue un patrimoine transmissible. Il est aussi le cadeau que l’on fait à la jeune fille pour ses 18  ans et que l’on complète au fur et à mesure de sa vie de femme –  naissance, anniversaire, noces, etc.  –, le but étant qu’il tende vers un appairage parfait, autrement dit que toutes les perles soient du même diamètre, de la même couleur, etc.…
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