Débarrassé de ses couches de vernis encrassées, le chef-d’œuvre d’Eugène Delacroix réapparaît dans tout son éclat. Une véritable révélation à découvrir dès la réouverture du Louvre, le 6 juillet.
Au Louvre, comme dans d’autres grands musées, les expositions monographiques sont souvent l’occasion de restaurer certaines œuvres – ce fut le cas ces dernières années de plusieurs peintures de Léonard de Vinci. Mais le musée procède aussi à des restaurations indépendamment des événements, de façon régulière et au gré d’impératifs divers. Ces campagnes, programmées très en avance, sont précédées d’études approfondies et de longues concertations entre conservateurs et restaurateurs. Il y a, comme nous l’explique Sébastien Allard, directeur du département des Peintures, deux cas de figure : les «urgences», quand il s’agit d’œuvres fragilisées et exigeant des soins rapides sous peine de se détériorer davantage, et les œuvres en bon état mais nécessitant une «restauration esthétique», dans la mesure où leur vieillissement…
com.dsi.gazette.Article : 15315
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