Le directeur de la fondation Custodia revient sur l’œuvre du maître de l’école de Copenhague à l’occasion de la première rétrospective française que lui consacre l’institution. Dépaysant !
Ne demandez pas à Ger Luijten, le pourquoi d’une exposition Eckersberg en France, pays qui vit fleurir l’art de Corot et d’Ingres ! Cette vision d’une histoire de l’art vue sous le seul prisme de la comparaison l’horripile, au mieux l’agace. «En accueillant la manifestation à Paris, je voulais partager un artiste formidable, montrer au public français quelque chose de différent. Eckersberg n’a pas une résonnance internationale énorme mais si l’on fait le bilan de la peinture au XIX e siècle, il a assurément sa place», confie celui qui dirigea le cabinet des arts graphiques du Rijksmuseum d’Amsterdam. L’exposition, qui clôt un grand tour européen débuté cet hiver à Copenhague, s’offre ici le luxe d’une programmation enrichie de nombreux dessins provenant de la collection de la fondation, l’une des plus complètes en dehors du Danemark. On peut y admirer quelques-unes de ses dernières acquisitions, comme le carnet de perspectives du maître ou l’une de ses rares études d’homme nu, présentées pour l’occasion. L’ancien hôtel Lévis-Mirepoix, belle bâtisse du XIX e siècle, se prête admirablement à la présentation de l’œuvre protéiforme du père de l’école danoise. Attention,…
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