Amis d’enfance, ils ont fusionné leurs collections respectives, pour se consacrer ensemble à leur passion et partager leur regard. Une activité multiple pour une démarche hors du commun.
Le lieu où est installé votre QG est particulier : comment pourriez-vous le définir ? Stanislas Ract-Madoux. C’est un lieu hybride, à l’image de notre activité. Une trentaine d’œuvres y circulent en permanence, acquisitions récentes, en cours d’études ou de retour d’exposition, en attente de restauration ou d’encadrement. Ce bureau est donc un lieu de recherches, d’échanges et de transit. Dans un monde qui cloisonne, nous décloisonnons. Nous collaborons avec musées, marchands, maisons de ventes et collectionneurs ; nous sommes également engagés auprès de certaines institutions. Jean-Gabriel est administrateur de la Société des amis du musée d’Orsay et de l’Orangerie , alors que je suis membre du conseil d’administration de la Fondation Dubuffet . Mais nous sommes avant tout des collectionneurs, qui ont envie de partager leur passion. Comment a démarré cette aventure ? Jean-Gabriel de Bueil. Par le biais du hasard. Nous nous connaissons depuis l’enfance par nos attaches familiales dans le Jura, région de Gustave Courbet et Édouard Vuillard, deux figures tutélaires de notre collection. Nous nous sommes perdus de vue pendant vingt ans, jusqu’à ce que nous nous recroisions à Paris, en 2016, à un moment charnière de nos vies. Stanislas venait…
com.dsi.gazette.Article : 50186
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