D’origine chilienne, le décorateur a acquis notoriété et clients richissimes à New York, avant de faire de Paris sa base. De là, il exporte son style classique, nourri de références au grand goût français, mariant démesure et artisanat d’art.
Il vient de livrer un palais d’un hectare à Doha, s’envole pour le Royaume-Uni, où il signe les «appartements les plus chers de Londres», puis ce sera la Chine, le Kazakhstan, l’Inde. Juan Pablo Molyneux ne fait pas beaucoup parler de lui dans la presse spécialisée, il n’en a pas besoin. Né au Chili en 1946, il a commencé sa carrière à Buenos Aires, avant de monter en puissance à New York. «À la grande époque, j’avais une townhouse avec une équipe de quarante personnes.» Au début des années 2000, il concrétise son amour pour la France et s’installe à Paris. Le bureau suit. Sans perdre un client. Au contraire. Entre son hôtel particulier du Marais et son château de Pouy-sur-Vannes, dans l’Aube, son style de vie est parfaitement en phase avec l’esthétique de ses chantiers. Un fantasme de la France qui fait rêver ses clients très fortunés.
Le salon russe du Palais des Nations à Genève. Exemple du raffinement typique d’une décoration signée Molyneux. © Studio Molyneux-Palais des Nations
Vous rentrez de Doha où vous avez livré un palais pour un membre de la famille royale du Qatar. Ce n’est pas votre premier chantier là-bas. Non, j’avais déjà fait un palais il y a cinq ans, de style néoclassique, inspiré par la Maison-Blanche,…
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