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Julie Rohou au château d’Écouen : la Renaissance ? Un bijou !

Publié le , par Sandrine Merle

Cette conservatrice du patrimoine au musée national de la Renaissance du château d’Écouen s’est donné pour mission de faire connaître au grand public les joyaux de cette époque faste.

© Christie's Paris Julie Rohou au château d’Écouen : la Renaissance ? Un bijou !
© Christie's Paris
Commençons par l’exposition « Le goût de la Renaissance » à l’hôtel de la Marine. Vous en êtes la conseillère scientifique. En quoi cela consiste-t-il ? Mon rôle est à distinguer de celui des commissaires qui organisent l’exposition. En tant que spécialiste des arts décoratifs de la Renaissance, je suis venue en renfort pour étudier notamment les bijoux avant d’écrire les textes qui les concernent pour le catalogue. J’ajouterais qu’il s’agit d’une exposition majeure pour le bijou Renaissance, avec une première salle qui lui est entièrement consacrée. Témoins du génie créatif et de la maîtrise des orfèvres, les sept bijoux, dont le pendentif Arundel ou encore l’enseigne de chapeau représentant le sacrifice d’Isaac, figurent parmi les plus beaux que l’on connaisse. Constitués d’intailles finement gravées, de motifs en émail sophistiqués, d’ornements complexes en or et pierres précieuses, ils sont porteurs de symboles et signifient le statut social du porteur. Ils résument en miniature tous les enjeux artistiques et intellectuels de cette période. C’est la raison pour laquelle ils n’ont pas été démontés, fondus ou transformés pour en constituer d’autres : à l’époque, ils étaient déjà considérés comme des œuvres d’art.…
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