Gazette Drouot logo print

L’art du dessin selon Antoine Laurentin

Publié le , par Philippe Dufour

Pilier du Salon du dessin, le galeriste parisien participe à la prestigieuse foire pour la vingt et unième année. Une belle constance, au cours de laquelle il a pu constater le renouvellement du regard posé sur ce médium.

Francis Picabia (1879-1953), Maria, vers 1926, gouache et crayon noir sur papier,... L’art du dessin selon Antoine Laurentin
Francis Picabia (1879-1953), Maria, vers 1926, gouache et crayon noir sur papier, 32,5 x 25,3 cm (détail).
Comme chaque année depuis 1996, Antoine Laurentin se prépare à présenter au palais Brongniart une sélection de ses plus belles œuvres. Le choix n’a pas été aisé, car le galeriste parisien cultive de multiples passions, mettant toujours en parallèle expositions d’art moderne et présentation de plasticiens contemporains, avec lesquels il entretient de fidèles relations. Il nous reçoit aujourd’hui, quai Voltaire, pour évoquer le rôle de prescripteur désormais incontournable joué par le Salon du dessin. Après avoir longtemps occupé une place secondaire sur le marché de l’art, le dessin a depuis dix ans gagné le premier rang des ventes spécialisées, dont le nombre a été multiplié par six selon Artprice. Quelles en sont, selon vous, les raisons ? Il y a encore quarante ans, c’était un marché d’initiés, constitué de conservateurs, d’historiens de l’art, et essentiellement lié au dessin ancien. La transformation qui s’est opérée dans les années 1980 lui a permis de se réinventer. Jusque-là, on considérait que la valeur d’un dessin, c’était environ 10 % de la valeur d’une peinture du même artiste… Cette tendance s’est alors inversée, et on a commencé à voir des œuvres sur papier qui valaient…
Ce contenu est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous