N’en déplaise à l’inénarrable Sandrine Rousseau, il est pour le moins malaisé d’imaginer le moindre bénéfice pour l’environnement des actions propagées contre les tableaux – et même de leur trouver un sens. Peut-être faut-il se remémorer la relation complexe qu’ont entretenue les suffragettes avec l’art. En 1914, Mary Richardson...
N’en déplaise à l’inénarrable Sandrine Rousseau, il est pour le moins malaisé d’imaginer le moindre bénéfice pour l’environnement des actions propagées contre les tableaux – et même de leur trouver un sens. Peut-être faut-il se remémorer la relation complexe qu’ont entretenue les suffragettes avec l’art. En 1914, Mary Richardson a tailladé six fois la Vénus de Vélasquez à la National Gallery. Elle expliquait avoir voulu «détruire la plus belle des figures mythologiques pour protester contre la destruction de Mme Pankhurst, la plus belle figure de l’histoire moderne». Leader ayant basculé dans la violence,…
com.dsi.gazette.Article : 40132
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