Vente le
12 octobre 2016 - 14:00 (CEST) -
Salle 2 - Hôtel Drouot - 75009
Tombée dans l’oubli durant des décennies, la marqueterie de paille a retrouvé une nouvelle jeunesse. La vente de la collection Lison de Caunes, restauratrice et créatrice, pourrait bien mettre le feu aux enchères.
Lison de Caunes devant une partie de sa collection
Lison de Caunes devant une partie de sa collection
C’est une cour du 6 e arrondissement qui sent bon la campagne. Un salon de jardin, des pièces grandes ouvertes aux murs couverts de bottes de paille et d’échantillons de couleurs, mais surtout une impressionnante tonnelle de vigne. Il n’y a qu’à lever le bras pour cueillir le chasselas… L’ambiance est studieuse, mais conviviale. Tout à sa passion, dont elle a fait son métier, Lison de Caunes ne voit pas les heures défiler. La marqueterie de paille, elle est tombée dedans quand elle était petite. Avec pour grand-père André Groult, l’un des grands décorateurs des années 1930, elle grandit entourée de bottes de paille et d’objets, se forme à la reliure, la dorure et l’ébénisterie. Et puis un jour, elle se lance : «Je suis manuelle et je n’ai pas peur», dit cette femme à l’enthousiasme communicatif, fille de Benoîte Groult et de l’homme de télévision Georges de Caunes. Quelle généalogie ! Elle passe ensuite par l’Union centrale des arts décoratifs, où encore un lien avec lui , André Groult a enseigné. À 30 ans, elle ouvre son premier atelier, à deux pas de Montparnasse, et décide d’abandonner le galuchat…
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