Dix ans après la mort du marchand Jean Gismondi, retour sur le fabuleux destin de cet amoureux du Grand Siècle. Depuis la fermeture de la galerie qu’il avait fondée rue Royale, ses descendants écrivent de nouvelles pages de l’histoire familiale, entre Antibes et Paris.
Cabinets en pierre dure, commodes et tables marquetées, tableaux du XVII e siècle… Le 12 mars dernier, Christie’s dispersait à Paris une large partie des collections constituées par l’antiquaire Jean Gismondi, décédé en 2014 à l’âge de 73 ans. Quelques mois après la fermeture de la galerie qu’il avait créée rue Royale au début des années 1980, une page se tournait. Mais l’aventure familiale continue. Ailleurs, et autrement. À Antibes – ville de cœur du marchand –, sa fille Sabrina s’occupe des Grands Cavaliers, un espace d’exposition aménagé dans d’anciens ateliers de restauration appartenant à la famille. Sa sœur, Divina, gère la Bastide du Roy, une propriété aujourd’hui dédiée à l’événementiel, où leur père a vécu. « C’est même là, d’une certaine manière, que tout a commencé », confie Marius Jacob-Gismondi. Petit-fils de Jean, il a travaillé dans la galerie parisienne entre 2021 et 2023, avant de voler de ses propres ailes en développant Darmo Art, la société qu’il a créée en 2018 avec Alexis de Bernède. Jean Gismondi a 16 ans quand il rencontre Colette, sa future épouse, à Antibes. Il lui parle de Picasso. Fraîchement arrivée de Paris, où elle a fait son apprentissage en coiffure, la jeune fille,…
com.dsi.gazette.Article : 51686
Ce contenu est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.