Vente le
08 novembre 2022 - 14:00 (CET) -
Salle 7 - Hôtel Drouot - 75009
De l’archéologie aux arts primitifs, en passant par le livre et le dessin, onze spécialités sont représentées à la dispersion des quelque mille lots constituant la succession de l’imprimeur maitre d’art Pierre Lallier (1946-2021).
École florentine de la fin du XVIesiècle, d’après Michelangelo Buonarroti (1475-1564), Cristo Vivo, bronze à patine brune, h. 33 cm. Estimation : 30 000/50 000 €
École florentine de la fin du XVIesiècle, d’après Michelangelo Buonarroti (1475-1564), Cristo Vivo, bronze à patine brune, h. 33 cm. Estimation : 30 000/50 000 €
L’imprimé est à la fois art et vecteur de transmission. Celui qui a la charge d’une reproduction, notamment de l’œuvre d’un artiste, se doit d’être doté d’une réelle sensibilité artistique afin de l’éditer et de la reproduire sans trahir son créateur. C’est dans cet art délicat qu’est la réalisation d’estampes et de gravures que Pierre Lallier s’est forgé un nom. À en juger par les grandes signatures qui lui ont fait confiance, le maître ne manquait ni de savoir-faire ni d’aptitudes à saisir l’univers artistique. Sa collection laisse entrevoir une curiosité sans limite, l’amenant tantôt vers les arts premiers, tantôt vers la Renaissance ou encore vers le livre – une évidence, ou presque, dans un atelier d’impression. Né à Paris en 1946, Pierre Lallier débute sa carrière en tant qu’apprenti chez Georges Leblanc. Cette imprimerie mythique, située dans la capitale, rue Saint-Jacques, avait été fondée sous la Révolution, en 1793, par Jean-Charles Rémon. Parmi ses grandes réalisations sous l’Empire, elle compte les Roses de Pierre-Joseph Redouté, le « Raphaël des fleurs ». L’imprimerie est rachetée en 1863 par Alfred Salmon. Ce dernier ouvre l’atelier à la gravure originale et imprime, entre autres, celles de…
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