Conservée au Cap-d'Ail, l’une des plus importantes collections d’œuvres de Ramiro Arrue, est ouverte au public. Une reconnaissance pour l’artiste, longtemps ignoré, qui fait aujourd’hui les beaux jours du marché.
Pour les lecteurs de la Gazette , le nom de Ramiro Arrue est familier : depuis une dizaine d’années, l’œuvre de ce peintre basque d’origine espagnole enchaîne d’excellents résultats en salles de vente et, en 2017, l’huile sur toile La Mère était adjugée à Saint-Jean-de-Luz (Côte Basque Enchères) pour 200 000 €, un record. En revanche, ces mêmes lecteurs seraient peut-être surpris d’apprendre que l’un des plus riches ensembles d’œuvres du chantre du Pays basque, la collection Maria de Isasi, ne se situe pas à Bayonne, Dax ou Biarritz, mais à Cap-d’Ail, à quelques kilomètres de Monaco. Elle est née de la passion d’un couple de collectionneurs, dont l’un est d’origine basque, pour l’artiste. Les quelque 800 références qui la composent sont déposées de façon permanente dans une vaste propriété Belle Époque, la villa Les Camélias, qui accueille le musée Ramiro Arrue, le Musée de Cap-d’Ail, consacré à l’histoire de la cité, et un espace dédié aux expositions temporaires. Entièrement financée par des fonds propres, elle fête ses 10 ans cette année. Une belle revanche pour Ramiro Arrue, peu à peu oublié dès les années 1950, enfermé…
com.dsi.gazette.Article : 52041
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