Gazette Drouot logo print

La villa Mangini, une renaissance lyonnaise

Publié le , par Armelle Fémelat

Maison champêtre érigée dans les monts lyonnais à la fin du XIXe siècle, la villa Mangini est le fruit d’un dialogue fécond entre un entrepreneur et un architecte, amoureux de l’Italie et adeptes de la modernité.

© Enedis © Olivier Guerrin La villa Mangini, une renaissance lyonnaise
© Enedis © Olivier Guerrin
En 1865, Lazare Mangini acquiert le domaine de La  Pérollière, un ancien fief de l’abbaye voisine de Savigny situé à Saint-Pierre-la-Palud, à une vingtaine de kilomètres de Lyon. Né à Torriglia, près de Gênes, en 1802 et arrivé en France en 1829, il est alors un industriel lyonnais de renom, à la fois spécialisé dans l’extraction de houille et la construction de lignes de chemins de fer. Ses deux fils, Lucien et Félix, font également carrière dans les travaux publics au sein de l’entreprise familiale Lazare Mangini et fils. Le cadet, Félix (1836-1902), héritera du domaine. Républicain convaincu, proche des cercles saint-simoniens et des tenants du catholicisme social, il s’implique dans plusieurs sociétés et fondations, en particulier d’enseignement professionnel. Il est à l’origine des « maisons Mangini », logements ouvriers construits quai Pierre-Scize à Lyon en 1885, qui serviront de modèles aux premières lois sur l’habitat social. En 1885, Félix Mangini fait construire une ferme sur les hauteurs de La  Pérollière, puis détruire et rebâtir la maison de maître entre 1886 et 1891. Son « humble demeure », comme il la qualifie, est en réalité une vaste maison des champs, typique de celles qui émaillent la campagne…
Ce contenu est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous